Parlons
starter,
soyez pas "choké"…
Parlons
un peu technique
en ce mois
d’avril,
tout d’abord
rappelons
que le fonctionnement
de notre
moteur moto est
basé sur
la combustion
d’une quantité
précise
de carburant
et d’une
quantité
précise
d’air, plus
précisément
d’oxygène.
En fonctionnement
normal,
c’est à
dire moteur
chaud et
conditions
climatiques
normales,
ces deux
quantités
respectives
sont gérée
par le carburateur
dont les
éléments
significatifs
sont le
diamètre
de passage
des gaz
pour la
quantité
d’oxygène
absorbée
et le gicleur
principal
pour la
quantité
de carburant
associée.
Mais à
quoi donc
peut servir
un starter
une fois
tout ceci
énoncé ?
Nous avons
expliqué
précédemment
que le calibrage
est figé
pour un
moteur chaud.
Or lors
du départ
à froid
ce même
moteur est
à température
ambiante.
L’explication
réside dans
le fait
que l’air
se dilate
avec l’augmentation
de la température,
je m’explique
un litre
d’air frais
contient
beaucoup
plus d’oxygène
qu’un litre
d’air chaud.
Le starter
sert donc
à compenser
cet excès
d’oxygène
dans le
moteur froid
par une
injection
de carburant
supplémentaire.
Son fonctionnement
est relativement
simple puisqu’il
s’agit d’une
vanne que
l’on actionne
via un câble
et généralement
une tirette
au guidon.
Tirette
tirée à
fond, on
ouvre complètement
la vanne
de « supplément
de carburant »,
ce qui permet
un démarrage
quelle que
soit la
température
extérieure.
Vous remarquerez
au passage
que l’on
repousse
progressivement
et naturellement
la tirette
au fur et
à mesure
de la montée
en température
du moteur ;
en allant
jusqu’à
la fermer
complètement
en fonctionnement
nominal.
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