La
première
raison à
ce phénomène
réside dans
le fait
qu’à chaque
freinage,
le liquide
est mis
sous pression
par l’intermédiaire
du maître-cylindre,
or tout
fluide mis
en pression
est soumis
à une élévation
de température.
La multiplication
de phases
de montées
et descente
de la température
du fluide
génère naturellement
de la condensation
dans le
circuit,
ce qui oxyde
le fluide
de frein
et en modifie
les propriétés.
Le contrôle
à effectuer
dans ce
cas est
visuel.
En effet
le liquide
de frein
est, lorsqu’il
est neuf,
de couleur
claire.
Au fur et
à mesure
de son vieillissement,
il prend
une couleur
brune observable
dans la
fenêtre
de contrôle
du niveau
dans le
bocal de
réserve.
Dans ce
cas, le
remplacement
du liquide
s’impose.
Second phénomène,
pour des
utilisations
sévères
du frein
ou tout
simplement
lorsqu’un
pilote a
tendance
à laisser
son doigt
sur le levier
continuellement,
le frottement
intensif
entre les
plaquettes
et les disques
de frein
provoquent
eux aussi
une élévation
de température
locale très
significative.
Il en résulte
généralement
une ébulition
du liquide
dans l’étrier,
génératrice
de micrubulles.
Dans ce
cas, il
faut éliminer
ces bulles
par une
purge soignée
et dans
les cas
les plus
répétitifs
opter pour
le remplacement
du liquide
de frein
standard
(DOT 3,
DOT4 ou
DOT 5) par
un fluide
de frein
100% silicone
normalement
prévu pour
la compétition
et dont
la température
d’ébulition
est bien
supérieure
à celle
des fluides
conventionnels
(230°C en
général).
Attention
le tarif
d’un tel
produit
est relativement
élevé.